La solitude?Plus maintenant! [PV.Charlize]

Gustav et les emménagements. Il était maintenant habitué. Il avait déménagé tellement de fois, qu'il préférait nettement tout redéballer pour s'installer, que de faire le contraire. Il portait toujours fièrement son inséparable casquette qui le quittait très rarement, et il s'était levé tôt ce jour ci. Il emmenageait dans le Brokeback Boulevard, il l'aimait bien celui là. Ca faisait maintenant 3 ans, qu'il était à Cherry en ne vivant plus chez sa mère, et cela lui avait fait du bien, car Gustav aimait son indépendance, il l'aimait autant que sa batterie, qu'il avait bien sur emportée. Vêtu d'un baggy jean, bleu, et d'un t-shirt noir Vans, il avait maintenant bientôt 21 ans, un grand gaillard tout de même, mais qui n'avait pas franchement réussi sa vie. Il n'avait plus de travail, il avait abandonné les études quelques années plus tôt, et il avait perdu sa plus grande amie. Oui, Carrie Stewart reposait dans son cercueil, en paix, loin de ce monde fait de débauche, elle pouvait enfin vivre, loin de cet enfer. Bien sur, elle n'était pas morte toute seule, et Gustav soupçonnait n'importe qui, et avait mis longtemps a se remettre de cette perte, car Carrie, avait été bien plus précieuse a ses yeux que son propre père, et il ne s'était jamais imaginé la perdre si vite. Il n'était pas amoureux d'elle, c'était bien plus que de l'amour, c'était une amitié soudée, sincère, et ils partageaient tout. Pour Gustav, l'amour ne valait pas plus, que l'amitié, car l'amitié, c'est un amour qui dure, qui n'est pas éphémère. Et pas besoin de le démontrer par des gestes pour le prouver, tout est dans les mots.

Bref, depuis, il n'avait vu personne, sauf en sortant pour les spectacles de Bill, mais absent, du moins perdu dans ses pensées, il avait évité tout contact social. Jusqu'au jour, où il rencontra Charlize. Elle lui semblait bien différentes des autres filles, elle était comme naturelle face à une image des autres ,superficielle. Franche et directe, elle ne machait pas ses mots, et il est vrai que leur première rencontre avait été un peu houleuse. Elle lui avait reproché de faire la tête, ou plutôt la gueule comme elle disait, et que ça ne lui allait pas du tout. Quant à lui, il avait répliqué de se meler de ce qui la regardait, pourtant elle ne semblait pas vouloir, et après lui en avoir fait voir de toutes les couleurs, il comprit que c'était sa manière à elle de former une amitié. Depuis ce jour là, ils sont devenus très complices, et ils font tout plein de choses et bétises ensemble.

Mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle devienne sa colocataire...Il était aux alentours de trois heures, quand Gustav arriva à l'appartement , et qui, chargé comme une mule, ouvrit la porte avec les clefs. Puis il déposa toutes ses affaires dans l'entrée, et alla chercher le reste dans sa voiture, une fois tout cela de fait, il choisit une chambre, où il ouvrit les fenêtres car ça sentait le renfermé, et il commença a déballer ses affaires. Ce n'est que lorsqu'il commenca à monter sa batterie, qu'il entendit la porte principale, claquer.

Parcequ’il est déjà tard et que Charlize en à marre de squatter dehors, celle-ci se décide à rentrer chez elle, dans son appart’ en colocation ! Elle se demande avec qui elle devra vivre… Ca va être un vrai carnage, haha !

18 heures pétantes. Charlie entre chez elle, claque la porte, pour se faire remarquer. Elle va dan s la pièce principale, et se retrouve nez à nez avec…

« GUSTAV ?! »

Nan.. Elle va vivre près de lui ? Elle ne pourra jamais, il la connaît déjà trop, mais alors en colocation, il saura tout d’elle… Dont sa maladie. Impossible. IMPOSSIBLE !

« Tu fous quoi içi.. »

Elle tente de ne pas être agressive. Mais elle sent ce truc, cette chose… qui monte en elle, cette sensation de colère, d’injustice. Elle est avec Gustav, elle doit rester calme, se ressaisir. Elle ne doit pas faillir. Il est son ami ! Elle l’apprécie, elle se le répète, s’en convint. Gustav lui répond qu’il vit ici, maintenant. Oww. Merde. Caca !

« Souhaite-moi bienvenue alors, parce que je suis l’une des deux colocataires. D’ailleurs, il arrive quand l’autre con ?»

[NO INSPI ! :@ ]

Il était tard, mais sa batterie, était enfin montée, que la porte claqua, et ilse décida donc à aller voir à qui il avait affaire. Il était content d'être une fois de plus en colocation, il avait été avec Kathleen, avant, et tout c'était bien passé, c'était même amusant, ils en avaient fait des conneries tous les deux, mais il pensait que le meilleur était à venir. En effet, de voir des nouvelles têtes, depuis qu'il allait mieux, ca serait une bonne chose, ca le changerait...Mais en réalité, la personne qui venait d'arriver n'était pas une nouvelle tête, bien au contraire...Il se retrouva en face de la petite Charlize.

"Nan!C'est le pape!" dit-il sur un air faussement dégouté, car avec Charlize la seule chose qui fonctionnait, c'était l'ironie, et ils s'envoyaient naturellement des piques, la jeune femme étant une fille naturellement sure d'elle, et qui aimait bien faire chier les gens. Mais il trouvait ça plutôt drôle, tout ce qu'elle pouvait dire, ne l'atteignait pas, car il savait qu'elle était comme ça, et qu'il ne pouvait rien y faire, c'était son tempérament, mais à côté de ça, malgré cette apparence, elle était une fille formidable. Il ne pouvait le nier. Elle lui demandait ce qu'il foutait ici, drôle de question, mais il y répondit sans ironie:

"Je vis ici, ça t'étonnes?"

Puis, il regarda plus fixement la jeune femme, ils faisaient les quatre cent coups ensemble, c'était une amitié, pure et dure, il la comprenait, mais il ne savait pas tout d'elle, et elle ne savait pas tout de lui, pourtant une confiance était née. Elle paraissait anormalement agressive, mais il tenta de faire avec, alors sans amertume, il lui répondit:

"Je sais pas quand l'autre coloc' va arriver, mais j'ai comme un présentiment, je dirais que c'est une fille, j'ai toujours le chic pour me retrouver sans un gars dans une maison... Tu es sure que ça va? Un problème?"

Puis il regarda la porte, le salon, furtivement, comme à la recherche d'une conversation, ce qui était bien évidemment le cas, et il regarda ses pieds, et c'est alors qu'il trouva quelque chose à dire:

"Tu veux voir ma batterie? J'ai fini de la monter!"

Dit-il plus qu'enjoué avec un sourire, elle était la seule personne qui arrivait à lui tirer des sourires sans se forcer.

» Charlize Hatgaway - Boîte vocal.